Arnaud Blanchard a poursuivi sa présentation 10 jours plus tard lors de la Journée Jeune Chercheur du Groupe de Sociologie des Religions et de la Laïcité - GSRL le 26 juin 2003 à l’Institut de Recherches sur les Sociétés COntemporaines – IRESCO, 59 rue Pouchet 75017 Paris en salle 124. Cette journée s'intitulait Les dynamiques politiques et sociales générées pare une implantation locale des Témoins de Jéhovah (comparaison France / États-Unis).

 

Étaient présents : Philippe BARBEY, AFSR, Arnaud Blanchard, ENS-Cachan, Martine COHEN, AFSR, Régis DERICQUEBOURG, CNRS, Lille 3, Jean-Paul Willaime, GSRL, EPHE

 

Jean-Paul WILLAIME introduit l’après-midi d’étude. Cette journée s’inscrit dans les travaux du GSRL sur les mouvements minoritaires. Avant de commencer, quelques actualités.

 

Régis DERICQUEBOURG informe que l’Église méthodiste demande son rattachement à l’Église anglicane. Le financement de l‘ADFI est principalement constitué de fonds public.

 

Jean-Paul WILLAIME explique que l’EPHE a été contactée par la MIVILUDES pour un séminaire organisé par la MIVILUDES. L’EPHE ne donnera pas sa caution scientifique à ce séminaire parce que la MIVILUDES avait déjà tout organisé. Cependant, l’EPHE a proposé quelques personnes supplémentaires que la MIVILUDES a acceptées. Ce séminaire MIVILUDES aura lieu en 2003/2004 mais sans légitimité scientifique. Cependant, on note une évolution. La MILS est devenue la MIVILUDES, la MIVILUDES fait une démarche, quoique maladroite, vers l’EPHE, demande l’appui du Ministère de la Recherche et s’ouvre au questionnement universitaire.

 

La parole est maintenant donnée à Arnaud BLANCHARD qui va déposer sa thèse en septembre pour une soutenance en automne. Arnaud Blanchard provient de l’ENS de Cachan, mais il n'est pas sociologue des religions. Il étudie les dynamiques politiques et sociales générées par une implantation locale des Témoins de Jéhovah dans le cadre d’une comparaison entre la France et les États-Unis.

 

Arnaud BLANCHARD admet qu'il n'est pas sociologue des religions. Il rappelle son intervention de la semaine précédente sur l'objet imprimé des Témoins de Jéhovah.

 

Sa thèse repose sur 3 axes : une approche, les terrains d’enquête et les méthodes, les résultats obtenus (au moins quatre). Il s’est intéressé à deux projets immobiliers, un en France et un autre aux USA, deux projets d’implantation réussis de leur genèse à leur finition, à la carrière de ces objets immobiliers, des premières réunions, de la prospection, architectes, négociations, débats publics à la réalisation finale. Son titre approximatif est Les Témoins de Jéhovah à l’épreuve du projet, la trajectoire socio-politique d’un projet immobilier.

 

Les Témoins de Jéhovah serait un mouvement religieux socialement controversé, contesté (travaux de Beckford, Wilson, Browmley, Sectes et démocraties) par les associations antisectes, des journalistes, des hommes politiques, et qui entrerait en conflit avec les politiques publiques. L’objet de la thèse veut présenter ce groupe particulier dans le cadre de son implantation dans une commune, de la réalisation d’une construction à l’échelle locale. Les hommes politiques concernés par ce projet local n’auraient que des intuitions sur les Témoins de Jéhovah, ils n’auraient pas de connaissances sur ce groupe, ils sentiraient désarmés.

 

Au contraire, au plan national, des parlementaires, les groupes antisectes auraient des points de vue arrêtés, pour eux la messe seraient dite. Mais leurs connaissances ne sont pas actualisées.

 

D'après Arnaud Blanchard, la question se poserait : quand les Témoins de Jéhovah "surgissent" pour s’implanter, que doivent faire les hommes politiques, les journalistes, etc. ? Il existerait surtout à ce stade des questions, des incertitudes, quelle forme de connaissance ont les maires, les élus locaux.

 

"J'ai voulu faire un choix pour les deux projets que j'ai retenus pour ma thèse, en effet, dans les deux cas, il fallait des délibérations favorables de la part des élus pour que le projet immobilier des Témoins de Jéhovah se réalise."

 

Ces projets étaient importants par leur ampleur et par leur complexité. Ils entraînaient un changement du POS de la commune. Il y avait un fort enjeu politique pour les élus puisque cela concernait l’installation d’une communauté jéhoviste durable sur leur commune, pour le projet français 500 Témoins de Jéhovah sur le même site.

 

Il cherche à définir les conséquences d’un ancrage jéhoviste sur la commune, comment conjecturer leur présence, y aurait-il une atteinte à la continuité de la vie quotidienne sur la commune, prévoir les impacts locaux, qu’elle est "l’identité morale trouble" du mouvement, qu’elle est la définition de leur ontologie, l’identification du groupe. Comment les acteurs locaux débattent-ils, sur quoi s’appuient-ils, quels accords entre les élus et les associations, quel travail de construction conjointe, l’ampleur de la" polémique", quelle mesure de "l’entité jéhoviste".

 

- Premier projet : En France, Louviers (Eure), 18.000 habitants. AB fait circuler la brochure d’inauguration montrant les bâtiments. C’est le centre des Témoins de Jéhovah en France. Il s’agit pour eux d’acquérir 5 hectares de terrain près du centre ville. En 1985, la recherche foncière commence, un cahier des charges est arrêté. En 1990-1991, les Témoins arrivent à Louviers, des pourparlers commencent, le projet se spécifie. En 1997, les bâtiments sont inaugurés. Au départ, il aurait été question d’intégrer sur une même unité foncière une ferme, une imprimerie, une résidence, des bureaux, un grand complexe pour accueillir des bénévoles. Mais il y a le problème du POS qui classifie les terrains de manières différentes. Les Témoins de Jéhovah auraient fait preuve d’amateurisme en demandant la modification du POS.

 

- Deuxième projet : aux USA, Patterson. AB fait circuler une photo du site. Il s’agit pour les Témoins de Jéhovah d’acquérir 270 hectares de terrain agricole pour construire leur Centre international de formation de missionnaires. A partir de 1980, les Témoins auraient cherché des surfaces, en effet Brooklyn serait plein, Wallkill aussi, il aurait fallu décongestionner New York. En 1984, les Témoins demandent la modification de l’ordonnance de zonage à Patterson. Il faut prévoir du logement pour 1200 personnes, deux tiers étant des missionnaires qui restent un an puis sont envoyés dans le monde entier. En 1988, les bâtiments sont terminés et inaugurés.

 

"Mon enquête s’est déroulée sous forme d’entretiens semi-directifs. Ce travail a été relativement simple puisque les Témoins interrogés étaient de bonne foi, de bonne volonté. Cependant, je n’ai pas eu accès aux archives et j’ai toujours été assisté d’un ‘gentil organisateur’. Cette enquête aurait été impossible sans leur coopération. J’ai rencontré aussi des élus, des journalistes, des associations de riverains et j’ai visité les sites. J’ai pu consulter les archives municipales et préfectorales, des revues de presse et les archives privées de 4 personnes dont celle du maire de Louviers."

 

Quels sont les résultats ?

 

1. Que ce soit en France ou aux USA, le sens ne différerait pas d’un pays à l’autre. Les inquiétudes et les craintes auraient été les mêmes des deux cotés : prosélytisme des Témoins, peur d'un contrôle progressif de la vie locale (en rapport avec les élections), dégradation supposée du cours de la vie locale, anticipations négatives, appréhension.

 

2. Ce que devient l’incertitude au sujet des Témoins de Jéhovah.

 

A Patterson, les Témoins donnent aux politiques locaux des documents juridiques prouvant leur qualification en religion. La commune n'aurait pas pu pas s’opposer aux promoteurs religieux sauf en cas d’intérêt public évident. La commune aurait joué la montre, testé la volonté des Témoins, refuse la demande de rezonage pour cause d’intérêt public (L’achat de 270 hectares sur la commune gèle une recette importante et entraîne une perte fiscale). Il s’agit en fait d’un prétexte puisque les vrais motifs ne peuvent être avoués sous peine d’accusation de discrimination.

 

A Louviers, les Témoins de Jéhovah, en association loi 1901, auraient cherché à intéresser le maire, pour l’amener à permettre l’achat de 16 hectares en lisière de sa commune, par la construction à leur propres frais des routes et des voies de délestage autour de leur centre. Le maire pourrait ainsi externaliser sur un tiers privé l’aménagement d’une partie de sa ville. Les élus de la minorité alertent la population, demandent à se désolidariser du maire (majorité RPR, minorité apparentée à la gauche non communiste). Ils argumentent sur le fait que ce projet modifie un quartier de la ville, ils veulent entamer le crédit politique du maire, ils cherchent à briser la cohésion de la majorité en l’amenant à se désolidariser du maire, l’engagement du maire causerait un trouble. Les rapports entre les élus et la municipalité seraient tumultueux.

 

Aux USA comme en France, la réflexion s’engage. Les USA considèrent le droit délimité des associations religieuses, la France pèse le rapport gain/perte au plan politique. Un travail empirique de jugement commence. Les élus prospectent pour imaginer les possibles impacts locaux (documents, expériences, informations, débats, etc.).

 

A Patterson, les élus auraient consulté des encyclopédies des religions, discuté avec des amis de New York. On aurait cherché des signes, des signaux, des expériences. Des rencontres avec les responsables des Témoins sont organisées. On aurait fait des tests sur les Témoins, genre Controverse de Valladolid. « On a fait boire les Témoins, ils étaient saouls ». Je me suis beaucoup amusé avec ces enquêtes surtout en consultant les archives privées. Les rumeurs vont bon train. La commune comprend la force de la jurisprudence, ils consultent les textes de loi avec leurs avocats. Ils comprennent que l’installation des Témoins est inéluctable. Il faut donc forcement s’en accommoder. Personne ne fait de campagnes anti-témoins, il n’y a pas d’arguments probants contre eux. Il n’y a plus de coup à jouer contre eux.

 

A Louviers, deux associations de résidents se créent, la minorité municipale est derrière. Le PS fait passer un tract (AB fait circuler le tract en question). Une enquête publique expose la modification du POS. Il faut connoter le soutien du maire au projet : tracts, lettres ouvertes, réunions publiques, ‘Association d’Information et d’Études sur les Témoins de Jéhovah’, ADFI, ex Témoins de Jéhovah, des Témoins de Jéhovah invités, les habitants. On assiste à une sémiologie de l’accusation, des polémiques, une démonstration croisée par Témoins de Jéhovah interposés. Mais aucun des adjoints du maire ne "se déballonne". Les journalistes locaux s’engagent personnellement contre les Témoins, ils accusent le maire et les Témoins de Jéhovah.

 

Dans le même temps, la population se mobilise peu, le registre d’enquête publique le montre, la population ne reprend pas toutes les accusations telles quelles. C’est en fait un épisode d’une guerre politique récurrente au sein de la municipalité. L’opposition sonne l’alerte (sociologie de l’alerte et du risque, EHESS, François Château-Renaud). Le maire et ses adjoints les repoussent. La modification du POS est acceptée au niveau local. Mais c’est le préfet qui invalide la procédure.

 

J’ai eu un entretien avec le sous-préfet de l’époque. Le préfet avait dit « il faut arrêter le machin ». Le fonds était les mauvais rapports entre la commune et la préfecture. Le caractère sulfureux, la nature du promoteur a joué à fond. Vous avez fait bon accueil à cette alerte de l’opposition ? Le point de vue du préfet sur la nature sectaire des Témoins de Jéhovah a primé. En plus d’une note des RG, le préfet s’est appuyé sur une conviction intime.

 

Quel enseignement peut-on tirer ? Pour aboutir, les projets devaient sceller des engagements mutuels entre les autorités municipales, l’urbanisme, les propriétaires privés des terrains (qui ont été effarouchés et ont été l’objet de pressions). Les instruments et les mécanismes de soutien à l’implantation des Témoins de Jéhovah peuvent être dégagés.

 

- A Patterson, les Témoins consentent un don en contre partie de l’exonération fiscale. Ils dédommagent la commune d’un montant supérieur aux droits fiscaux sur les terrains agricoles. On assiste à une construction de l’économie de la bonne foi. Les Témoins donnent des gages y compris financiers. C’est une sortie honorable pour la commune. L’image des Témoins change. On note la propreté des locaux de New York, la conduite de vie idéale, la relance de l’élevage, la réhabilitation du patrimoine rural (traitement correct du milieu), des restaurations de vieux bâtiments à l’identique, des réhabilitations. Ce sont des gens de bonne foi, ils veulent bien faire, ils mettent de l’argent dans la durée.

 

- A Louviers, la procédure ayant été invalidée par le préfet, il y a contentieux, des délais, une issue incertaine. Les Témoins modifient donc leurs plans (tract PS info). Ils achètent plusieurs lopins de terre et obtiennent peu à peu une unité foncière suffisante. Ce processus "intrigant" n’entraîne aucune protestation. La procédure est conforme au POS, il n’y a pas besoin du vote du conseil municipal et cela ne concerne que des propriétaires privés. Les Témoins modifient leur projet, ils renoncent à l’imprimerie sur place. Du coup, la vigilance de l’opposition s’éteint même si des opposants consultent les permis de construire et donnent encore l’alerte. Politiquement, il n’y a plus de prise possible. Ceux qui avaient alerté auparavant se taisent désormais. Il n’y a plus de mobilisation. Le paysage politique local se reconfigure. Un élu de gauche se présente à la population en se servant de la lettre anti-Témoins. Il s’impose dans son camp et donc veut sortir du combat anti-Témoins pour se consacrer à d’autres questions. La question de l’implantation des Témoins sort du champ politique.

 

Jean-Paul WILLAIME remercie AB pour sa contribution à l'analyse des fonctionnements locaux des rapports juridiques et politiques. Il note l'interrogation identique au départ en France et aux USA. A Patterson, on relève la construction d’une volonté d’information, les contrôles effectués à Brooklyn, la construction empirique du jugement. A Louviers, on voit le jeu politique local, la polémique surtout en regard avec les élections (1995, municipales). Aux USA, on remarque l’interdiction de la discrimination, de la stigmatisation des Témoins de Jéhovah. En France, c’est l’inverse. Ce groupe religieux est stigmatisé. Le préfet dit « c’est une secte » donc il faut trouver un article de loi pour les contrecarrer. Le politique coiffe le juridique. Il y a peu d’impact local (théorie de la panique sociale). La population a décodé le combat politique et n’a pas cédé à la panique. Aucun propriétaire n’a refusé de vendre, le qu’en dira-t-on ne les a pas influencés.

 

Le débat s’installe parmi les assistants qui font des remarques :

- La question de la transfusion sanguine n’a pas été évoquée ni à Patterson, ni à Louviers.

- Le porte à porte a été peu évoqué.

- Les Témoins de Jéhovah ne sont pas entrés dans la polémique.

 

Jean-Pierre (un monsieur d’une soixantaine d’années maire d’une petite commune) demande quelques précisions techniques (zone d’aménagement différé, DDE, modifications du POS, avis favorable à la sous-préfecture, contrôle a posteriori). Le ‘scandale’ entraîne des troubles et on trouve un article du code pour empêcher le projet.

 

Arnaud BLANCHARD souligne que les Témoins de Jéhovah gardent le profil bas envers les anti-Témoins, l'ADFI, les ex-Témoins, les élus de l'opposition. Les opposants utilisent les expériences personnelles d'"ex-jéhovistes" comme expériences douloureuses. Ces réunions sont des réunions de la confusion et témoignent du ratage d'une objectivation.

 

Martine COHEN relève le comportement empirique aux USA et politique en France.

 

Arnaud BLANCHARD explique qu'aux USA, on pense que les Témoins de Jéhovah ont des liens avec la Science chrétienne; comme les Mormons, ce sont des groupes controversés mais religieux. En France, les Témoins sont vus comme un danger, ils vont coloniser la vie quotidienne. Mais leur présence antérieure à Incarville relativise les choses. Ils sont sans problème, ils font partie du décor. L’alerte du parti Socialiste n’a pas fonctionné parce qu’il n’y a aucun élément nouveau.

 

Régis DERICQUEBOURG rappelle que les tribunaux administratifs ont donné gain de cause aux Témoins de Jéhovah (A. Garay). Louviers fait partie des coups politiques classiques.

 

Jean-Paul WILLAIME fait remarquer l'impact économique, l'impact politique (question du vote), la politique municipale est basée sur la rumeur (autre exemple avec Mulhouse et l’Église pentecôtiste). A Louviers, les Témoins de Jéhovah sont discrets, propres, courageux, ils circulent souvent deux par deux, se déplacent en masse entre la cantine et l'imprimerie.

 

Régis DERICQUEBOURG explique qu'il donne des cours dans les gendarmeries dans le Nord/Pas-de-Calais et souvent les gendarmes disent qu'ils ont de la famille Témoin de Jéhovah. Les Témoins sont intégrés au paysage. Le maire de Lens, Monsieur DELELYS (PS) loue son stade aux Témoins de Jéhovah parce qu'ils le lui rendent plus propre. Ils font des dons au Bureau d'Action Sociale de la Ville. Il n'y a aucune opposition contre eux à Lens. L'ADFI de Lille menée par Charline DELPORTE est venue déposer une couronne de fleurs aux "victimes des Témoins de Jéhovah". Le Front national et les RG étaient présents.

 

Arnaud BLANCHARD rappelle qu'il a présenté son travail dans le cadre de ce séminaire sur les minorités religieuses. Je n'ai pas statué sur la forme de cette incertitude.

 

Jean-Paul WILLAIME note le régime d'évaluation, les ressources de la construction du jugement, que c'est la travail du sociologue de les décrire.

 

Régis DERICQUEBOURG parle de la fabrication de la connaissance et de la méconnaissance.

 

 

COMMENTAIRES SUR CETTE JOURNÉE JEUNE CHERCHEUR :

- Quel est le lien entre les travaux sur l’objet imprimé des Témoins de Jéhovah présentés il y a dix jours et ceux qui font l’objet de cette thèse de doctorat ?

 

COMMENTAIRES SUR LES TRAVAUX D'ARNAUD BLANCHARD :

Arnaud BLANCHARD a soutenu sa thèse de doctorat en sociologie "Les témoins de Jéhovah à l'épreuve du jugement ordinaire : étude des trajectoires socio-politiques de deux projets immobiliers menés par le mouvement de la Tour de garde en France et aux États-Unis", sous la direction de Catherine PARADEISE, en 2003 à l’École normale supérieure de Cachan.

http://www.theses.fr/2003DENS0031

En 2006, Arnaud BLANCHARD publie un article dans les Archives de Sciences sociales des Religions - ASSR, article intitulé : "Le monde jéhoviste des imprimés."

https://journals.openedition.org/assr/3396

Puis, plus rien. Ce même chercheur occasionnel se permettra cependant d'écrire une critique dans les ASSR sur le livre issu de ma thèse de Diplôme de sciences des religions de l’École pratique des Hautes Études. Madame HÉRVIEU- LÉGER, membre du Comité scientifique des ASSR, lui répond le 13 octobre 2004 : "Une recension n'est pas un acte d'évaluation académique mais une contribution à un débat [scientifique] en cours."

http://www.editions-harmattan.fr/catalogue/complement_pop.asp?popup=1&no=658

Arnaud Blanchard a aujourd'hui complètement disparu du champ de la recherche.

On ne trouve aucune trace d'une thèse de lui qui aurait été publiée.

Plus aucune trace de lui depuis 2006.